Augmenter son chiffre d’affaires, améliorer l’expérience client, gagner en productivité : tels sont les bénéfices majeurs qu’une transformation digitale bien menée peut apporter aux entreprises B2B. Toutefois, pour atteindre ces résultats, il ne suffit pas d’implémenter des outils numériques au hasard. La transition doit être pensée de manière stratégique, progressive, et surtout adaptée aux réalités de votre entreprise. Découvrez ici comment adopter une démarche efficace et pérenne.
Identifier les priorités
La première étape d’une transformation digitale réussie consiste à poser un diagnostic clair de votre situation actuelle. Quels sont les freins dans vos processus internes ? Où se situent les pertes de temps ou les erreurs récurrentes ? Pour y répondre, un audit complet est essentiel.
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Celui-ci porte en général sur les opérations manuelles, chronophages ou mal coordonnées, telles que :
- La logistique et le suivi des livraisons ;
- La communication interservices ;
- Les relances commerciales ou les processus de facturation ;
- La création et gestion des devis.
Mais l’analyse doit aussi englober vos outils numériques actuels, les flux internes, ainsi que les points de contact avec les clients et partenaires. Cette étape permet de mesurer la maturité numérique de l’entreprise et de poser les bases d’un plan de digitalisation cohérent. Dans de nombreux cas, faire appel à des professionnels spécialisés dans l’accompagnement des entreprises B2B permet de gagner du temps et d’éviter les erreurs d’évaluation.
Définir des objectifs pour la digitalisation
Maintenant que vous savez ce dont vous avez besoin, vous devez élaborer une liste d’objectifs à atteindre pour les obtenir. Mais il faut souligner qu’en plus d’être réalistes, clairs et adaptés au secteur du B2B, vos objectifs doivent être structurés en trois niveaux.
Ils doivent être à court terme pour les actions rapides à mettre en œuvre, à moyen terme pour les opérations qui nécessitent une évolution des pratiques. Ils doivent être à long terme pour les besoins de grande envergure comme digitaliser complètement le parcours client.
Investir dans les bons outils digitaux
Il faut comprendre par bons outils digitaux, les solutions numériques adaptées à vos activités B2B. Cela sous-entend aussi que vous devez privilégier des appareils et logiciels véritablement alignés sur vos besoins métiers, et non des outils uniquement à la mode ou utilisés par vos partenaires.
Néanmoins, certaines plateformes sont incontournables lorsque l’on exerce dans le domaine du B2B :
- Outil de marketing automation pour la personnalisation des campagnes ;
- CRM pour la centralisation des données ;
- Outil e-commerce pour recevoir les commandes en ligne.
Par ailleurs, il faut souligner que le meilleur outil dans le cadre de votre transformation digitale, c’est aussi celui qui est compatible avec le parc numérique et informatique existant. De plus, il doit être évolutif afin de pouvoir s’adapter aux différents changements au sein de votre entreprise.
Impliquer les équipes
Bien que ce soit vous qui dirigez la digitalisation, souvenez-vous que ce sont vos collaborateurs qui seront les plus touchés par cette transition. Pour leur permettre alors de mieux adhérer au projet, impliquez-les dès les premières étapes de la transformation. Leur avis est important pour mieux cerner les besoins de votre entreprise ou les outils à choisir.
Pensez aussi à leur expliquer les avantages de la digitalisation afin d’éviter les éventuelles résistances au changement. De même, proposez-leur des ateliers pratiques pour les former sur l’utilisation des solutions mises en place.
Améliorez votre transformation digitale
La digitalisation ne prend pas fin une fois que les outils nécessaires sont installés, car ces solutions peuvent manquer d’atteindre les résultats attendus. Cela compromet l’efficacité de toutes les actions réalisées jusque-là. Pour éviter de ruiner votre investissement, analysez l’impact de la digitalisation sur votre activité.
Vous pouvez vous baser sur des indicateurs de performance comme la satisfaction client et la réduction des délais de traitement pour effectuer ce suivi ou en définir d’autres. Ce qui compte, c’est de repérer à temps les dérives dans la digitalisation et les corriger au plus vite.
