Depuis quelques années, Canva s’est imposé comme l’outil préféré des entrepreneur·es et des créatif·ves non graphistes. Et pour cause : il est simple, rapide, visuel, et propose des centaines de modèles en un clic. On l’ouvre, on glisse une photo, on change une couleur, on télécharge, et hop — visuel prêt à poster.
Mais quand il ne s’agit plus d’un post Instagram ou d’un flyer express, mais d’un vrai document de communication — une plaquette, un livret, un catalogue ou une brochure pro — on souhaite parfois un logiciel permettant d’aller plus loin dans la personnalisation d’un document et dans le sur-mesure.
Et c’est là qu’entre en scène Adobe InDesign, l’outil de référence des professionnel·les de la mise en page. Moins « prêt à l’emploi », certes, mais puissant, rigoureux, et durable. Voici pourquoi, si vous créez régulièrement des supports, vous avez tout intérêt à passer à InDesign.
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Canva, c’est facile. Mais aussi parfois limité.
Le point fort de Canva est aussi sa faiblesse : tout est préfabriqué. Des modèles jolis, mais rigides. Pas de gabarit, pas de styles de texte, peu de contrôle avancé sur la typographie. Et si vous voulez faire un document multipage avec une mise en page cohérente, pas toujours idéal.
Adobe InDesign est pensé pour la cohérence d’une mise en page — et ça change tout
InDesign a été conçu pour un usage bien précis : composer des documents multipages avec un haut niveau d’exigence graphique. Il n’est pas là pour concurrencer Photoshop ou Illustrator. Il est là pour gérer du texte, des images, des colonnes, des styles, des repères, des marges, de l’interactivité, de l’impression… et il le fait très bien.
Ce que vous pouvez faire avec InDesign (et pas Canva) :
- Créer des gabarits de page : vous définissez une mise en page type (titres, logos, bas de page…), elle s’applique automatiquement à toutes les pages.
- Utiliser des styles de paragraphe : vous modifiez un style, tous les textes associés changent d’un coup.
- Relier vos blocs de texte entre pages : le contenu s’adapte en cas d’ajout ou suppression.
- Gérer des exports professionnels pour l’impression (traits de coupe, fond perdu, CMJN).
- Travailler en millimètres, en colonnes, avec des calques, des ancrages, des bibliothèques partagées…
Bref, vous contrôlez votre document. Et ce contrôle, c’est la base d’un travail propre, cohérent, valorisant.
Et pourtant, InDesign n’est pas réservé aux graphistes
Beaucoup pensent encore que c’est un outil réservé aux agences ou aux expert·es. En réalité, un·e communicant·e ou entrepreneur·e motivé·e peut être autonome avec 14 à 21 heures de formation. Pas besoin de connaître tous les raccourcis clavier : il suffit de comprendre comment fonctionnent les blocs, les pages, les styles, et surtout… comment s’organise un bon document.
L’apprentissage d’InDesign, c’est un investissement. Mais un petit effort au départ pour un grand confort ensuite : vos documents sont prêts plus vite, plus propres, plus pros. Et surtout, vous pouvez les adapter, les décliner, les traduire, les mettre à jour facilement.
En cours particulier, vous pouvez apprendre à utiliser InDesign de façon ciblée, en fonction de vos supports (catalogue, fiche produit, magazine, livret, etc.).
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Vous ne faites pas juste de la mise en page, vous soignez votre image
Quand on choisit InDesign, on ne choisit pas seulement un outil. On choisit de professionnaliser sa communication.
Vous ne vendez pas une offre ou un produit : vous vendez aussi une première impression, un sentiment de sérieux, une sensation d’harmonie visuelle. Une plaquette bien structurée, un catalogue où tout est aligné au millimètre, un PDF fluide et interactif, c’est une preuve implicite que vous maîtrisez votre sujet.
Canva vous dépanne. InDesign vous propulse.
Alors, Canva ou InDesign ? Ça dépend de vos besoins.
- Pour un post Instagram, un moodboard rapide ou une story animée : Canva fait très bien le job.
- Pour une vraie brochure, un dossier de presse, un rapport annuel ou une plaquette institutionnelle : InDesign est sans égal.
- Et entre les deux, vous pouvez aussi les utiliser en complément : créer les visuels dans Canva, faire la mise en page dans InDesign.
Mais si vous produisez régulièrement des documents destinés à vos client·es ou partenaires, que vous imprimez ou que vous envoyez en PDF, investir un peu de temps dans InDesign est une vraie montée en gamme.
Canva, c’est bien pour commencer.InDesign, c’est mieux pour durer.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre.